On lui doit entre autre L’Homme d’Yves Saint-Laurent, Géranium pour Monsieur des Éditions Frédéric Malle, Invictus de Paco Rabanne, Nuit d’Issey Noir d’Argent d’Issey Miyake ou encore de grands féminins comme La Vie est Belle de Lancôme, Alien de Thierry Mugler. Dominique Ropion est considéré comme l’un des parfumeurs les plus perfectionnistes de son époque. Celui qui se définit lui-même comme un arithméticien des parfums, mû par l’idée qu’« une même formule raconte sur les peaux de chacun des histoires différentes », a su faire de son métier un domaine où art et sciences s’entremêlent à chaque création. Dans « Aphorismes d’un parfumeur », Dominique Ropion décompose au fil des chapitres les odeurs qui ont jalonné son enfance, celles qu’il aime croiser au détour d’une rue, au gré d’une rencontre, ou encore celle d’une fleur pour nous en livrer les secrets olfactifs et émotionnels. Un témoignage passionnant que j’ai dévoré en quelques après-midis sur la plage cet été et qui m’a montré une approche sensible et singulière du métier de parfumeur.